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14 novembre 2018

« Tremplin vers l’International », le dernier né de l’ACL

Pour aider les 2A et 3A adhérents de l’association dans leurs démarches pour trouver un stage à l’international, l’ACL a mis en place depuis la rentrée le programme « Tremplin vers l’International ». En l’espace de 3 semaines, ce sont 90 élèves qui ont ainsi été mis en relation avec 80 diplômés de l'ECL expatriés dans 40 pays différents !


Objectif ? Répondre aux questions d’ordre pratique (train de vie, logement, nécessité de visa - 3 mois ou 6 mois de stage - rémunération - niveau de langue requis), les aider dans leur réflexion, ou plus concrètement, obtenir des contacts sur place en vue d’un futur stage.

Au hit parade :

- Secteur le plus demandé : l’énergie renouvelable.
- Métier le plus demandé : le data.
- Pays le plus demandé : les US.

Parmi les étudiants qui ont bénéficié de ce Tremplin vers l’International, Clément Suberchicot, en année de césure au Cambodge, a accepté d’accompagner ses camarades qui souhaitent comme lui tenter l’aventure en Asie du sud-est. A l’inverse, Clément a également profité du programme pour trouver des contacts en Afrique afin de poursuivre sa formation dans l’humanitaire sur des projets liés à l’accès à l’énergie solaire. Il nous raconte sa démarche.


Bonjour Clément. Tu es en année de césure au Cambodge. Qu’est-ce qui t’a amené si loin d'Ecully ?
Lors de ma deuxième année à l’ECL, je me suis spécialisé dans l’environnement, l’écologie et les énergies renouvelables. Parallèlement, j’ai également collaboré à plusieurs projets humanitaires au sein de l’association de l'ECL Solidari’terre. Je me suis dit que mon année de césure pouvait me permettre d’associer les deux : travailler sur les énergies renouvelables mais à destination de populations en difficulté. La suite, c'est un coup de chance. J’ai effectué mon stage de fin d’année dans la société SEVEA (co-fondée par une ancienne élève de l’ECL) qui m’a proposé de rejoindre ses bureaux à Phnom Penh afin d’accompagner les consultants sur le terrain sur des projets d’accès à  à une énergie propre en milieu rural. 

Tu viens de terminer ton stage. Quelle est la suite aujourd’hui pour toi ?
Cette expérience m’a d'abord conforté dans l’idée de travailler dans le domaine de l’énergie renouvelable associé à un cadre solidaire et humanitaire. Mais je me suis également rendu compte qu’il me manquait des compétences techniques notamment sur les solutions d’électrification en milieu rural. C’est pour cette raison que j’aimerais partir en Afrique pour la seconde partie de ma césure.

De quelle façon, le programme « Tremplin vers l’International » t’a t-il aidé dans tes recherches ?
Il m’a permis de gagner énormément de temps. J’ai commencé par remplir un simple formulaire en ligne dans lequel j’ai indiqué les informations que je recherchais. Béatrice Tiberghien s’est occupée ensuite de trouver les bons contacts et de nous mettre en relation. Grâce à Tremplin vers l’International, j’ai pu avoir plusieurs entretiens avec des anciens élèves de Centrale Lyon qui m’ont aidé à cibler une liste de contacts et d’entreprises susceptibles d’être intéressés par mon projet.

As-tu en tête un contact en particulier qui t’a particulièrement aidé ?
J’ai par exemple échangé avec un ancien élève de Centrale Lyon qui habite à Londres, mais qui a une solide expérience dans le social notamment en Afrique. Il a pris le temps de répondre à mes questions, que ce soit sur la vie sur place, ou les différents projets et opportunités qui existent. On a longuement discuté aussi des différences entre les entreprises sociales et les ONG, qui était un point important dans ma réflexion. Cela m’a également permis de vérifier que mon projet était cohérent et d’obtenir quelques personnes à contacter.

A l’inverse, tu t’es également proposé pour aider des élèves qui aimeraient tenter une expérience au Cambodge 
Plusieurs étudiants m’ont déjà contacté, notamment quelques-uns de ma promo, qui avaient besoin de conseils pour préparer leur stage de césure. J’ai essayé de répondre à leurs questions sur le monde des ONG en particulier. Et surtout, dans la mesure du possible, de leur communiquer de nouveaux contacts, car au Cambodge comme ailleurs, le plus important, c’est le réseau !

Auteur

Ingénieur généraliste de l'Ecole Centrale de Lyon, spécialisation Ecologie Industrielle.
Ancien membre de l'association Solidari'Terre (responsable Communications).
Expatrié à Trondheim en Norvège depuis 2019. Voir l'autre publication de l'auteur

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